Par: Jade Charette-Côté
Avant même de commencer mon baccalauréat, je savais déjà qu’il fallait assister à tous ses cours, s’y présenter à l’heure, faire ses lectures, bien étudier hebdomadairement et rédiger ses travaux à l’avance. Toutefois, plusieurs bonnes habitudes auraient pu m’être bénéfiques et auraient pu me permettre d’être plus stratégique comme étudiante, mais surtout comme jeune professionnelle. En voici la liste :
1 – Se familiariser avec la bibliothèque et ses services le plus rapidement possible! Il est nécessaire pour tout étudiant en communication de savoir effectuer des recherches efficaces et variées de sources fiables, reconnues et scientifiques. Il est aussi fondamental de savoir citer ses sources et rédiger une bibliographie de façon uniforme et professionnelle. Il y a souvent des formations offertes à la bibliothèque et le personnel est là pour vous aider! De plus, c’est une bonne habitude à prendre rapidement puisque savoir rédiger une bibliographie est une compétence indispensable comme étudiant et évite les soucis en éliminant les chances de plagiat.
2 – Se tenir au courant de l’actualité! Un bon relationniste est toujours à l’affût des dernières nouvelles : pour ses clients, pour dénicher des opportunités d’affaires, pour sa culture générale et pour faire la conversation! Pour s’assurer de ne rien manquer, pourquoi ne pas changer la page d’accueil de son navigateur Web pour celle d’un média et pourquoi ne pas s’abonner à plusieurs médias locaux et internationaux sur les médias sociaux? Plusieurs idées en rafale : La Presse, Le Devoir, Montreal Gazette, Radio-Canada Information, Infopresse, Grenier aux nouvelles, A2C, Le Monde, New York Times, etc.
3 – S’assurer d’être confortable financièrement pour pouvoir se concentrer sur ses études sans perdre la tête! C’est définitivement un des conseils les plus importants de cette liste. Pour la plupart des étudiants, il s’agit ici de se trouver un emploi stable conciliant travail-études-vie sociale. Et de connaître ses critères principaux pour faire un choix éclairé : se créer un réseau intéressant à court ou moyen terme, travailler dans son domaine, être bien payé, avoir des horaires intéressants et flexibles, aimer son équipe, avoir du plaisir au travail, etc. Il est aussi toujours avantageux de regarder les bourses disponibles! Finalement, il peut être envisageable de demander de l’aide financière en appliquant au Programme de prêts et bourses du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
4 – Connaître les bons spots à café à l’intérieur ou proche de l’UQAM! Saviez-vous que l’UQAM compte 8 cafés étudiants incroyables dans son enceinte, tous sous l’égide d’associations étudiantes facultaires? On pense ici au fameux Salon G, mais aussi au délicieux Café Aquin, au joli Café Design, au Café Le Philanthrope bien caché, au Café des arts quand on veut prendre une petit marche dans le pavillon J, ainsi qu’au Café Tasse-toi de l’AFELC! De plus, plusieurs autres options sont disponibles à une distance raisonnable de l’université : le Café St-Henri, le Café 1880, La graine brûlée, etc. Et n’oubliez pas d’amener votre tasse si vous souhaitez bénéficier d’un rabais et réduire votre empreinte écologique. Si pour vous caféine = productivité, c’est le temps de tous les essayer!
5 – Faire son horaire à l’avance pour mieux gérer son stress, ses obligations et son temps! Ça peut parfois paraître comme une perte de temps ou un travail inutile, mais vous vous remercierez lors de la fin de session. Qu’il s’agisse pour vous de tout écrire dans son agenda (la date des examens, des oraux et remise des travaux, la valeur en pourcentage des examens, la date des rencontres d’équipe, etc.) ou encore de tout noter sur le calendrier de son cellulaire, ce travail personnel vous aidera à juger quel travail est plus important, plus stressant et plus pressant. Il suffit maintenant de vérifier son horaire au moins une fois par semaine, d’y ajouter ses horaires de travail et de le mettre à jour rapidement pour ne rien oublier.
6 – Acheter ses livres et ses recueils seulement après avoir assisté aux premiers cours! Cette bonne habitude permet de confirmer avec le professeur quels livres acheter, de ne pas rester pris avec un livre coûteux dont on n’aura finalement pas besoin et de vérifier si on peut acheter une version usagée ou antérieure pour économiser des sous. Puis à la fin de la session, il est toujours possible de revendre ses livres sur des groupes Facebook de livres usagés destinés aux étudiants de l’UQAM, sur Kijiji ou à l’UQAM directement!
7 – Socialiser! Quoi de mieux pour rencontrer des gens que d’aller aux initiations, aux 5 à 7 et/ou aux différents événements organisés par son association? L’université, c’est une belle occasion de se faire des amis avec qui on va évoluer, mais aussi de se bâtir un réseau intéressant dans son domaine. C’est pourquoi il est crucial de toujours garder en tête que l’image projetée lors de nos études au baccalauréat peut nous suivre longtemps et teinter notre réputation à long terme. On se rappelle donc lors des cours, des événements et des opportunités de réseautage que l’on est tous de futurs professionnels et que les gens nous entourant seront nos futurs collègues. Même chose sur les médias sociaux : on s’amuse, on crée du contenu et on se fait des contacts, mais on pense aussi à notre image et notre réputation en analysant nos publications et nos paramètres de confidentialité.
8 – Dans le même ordre d’idées, faire du bénévolat! Donner de son temps pour une cause qui nous tient à coeur, pour aider des gens ou se faire de l’expérience dans un milieu qui nous intéresse; toutes les raisons sont bonnes pour faire du bénévolat. C’est excellent pour étendre son réseau, bénéfique pour son CV, utile pour se trouver un stage, judicieux quand on veut connaître un nouveau secteur et formidable pour se démarquer, mais c’est surtout très bon pour la société et pour l’âme. Plusieurs sites Web et groupes sur les médias sociaux affichent continuellement des offres. Il ne suffit que de chercher pour trouver la perle rare!
9 – Ne pas hésiter à poser des questions! Plusieurs personnes et ressources sont disponibles pour répondre à vos questionnements : professeurs, collègues, amis, étudiants plus avancés que vous au baccalauréat, l’association étudiante, les Services à la vie étudiante, l’agente de gestion aux études ou la monitrice de programme, etc. Quand la réponse est courte et/ou d’ordre informatif, c’est toujours une bonne idée d’écrire un courriel. Cependant, si vous recherchez des conseils ou que vous avez plusieurs questions demandant des éclaircissements et de longues réponses, il est préférable de demander un rendez-vous pour pouvoir en parler en personne.
10 – Développer son autonomie! Oui, c’est bien de poser ses questions et d’aller chercher de l’aide. Toutefois, il est toujours plus efficace et utile de faire soi-même ses propres recherches avant de poser une question embarrassante dont la réponse se trouve avec une simple lecture d’un plan de cours, une recherche rapide sur Google ou un survol rapide du site de l’UQAM. Pourquoi ne pas approfondir vos connaissances sur un sujet ou développer votre expertise sur un domaine par vous-même? Pourquoi ne pas visiter le site Web du baccalauréat en relations publiques de l’UQAM pour en savoir plus sur les cours à suivre, les demandes d’équivalence, les stages à réaliser et les trimestres à l’international? L’autonomie est clairement une des qualités les plus recherchées et les plus appréciées par les employeurs et vos futurs maîtres de stage. Ça commence maintenant!
11 – Pratiquer son anglais! Vous écoutez vos séries préférées en anglais, votre musique en anglais et vous lisez de temps en temps en anglais? C’est déjà de bonnes habitudes pour pratiquer quotidiennement la langue. Mais êtes-vous à l’aise ou prêt à écrire des courriels professionnels, à passer un appel téléphonique avec un client d’haute importance ou à rédiger différents textes et outils seulement en anglais dans un cadre professionnel? Le baccalauréat en communication – relations publiques demande que tous les étudiants passent obligatoirement un test d’anglais avant leur inscription au troisième trimestre ou encore le plus rapidement possible. Cela vous permet de vérifier vos compétences en anglais. Même si vous passez dès le premier essai, je conseille à tout étudiant de pratiquer son anglais oral et écrit tout au long du baccalauréat pour être le plus polyvalent possible sur le marché du travail.
12 – Suivre la page Facebook Relations publiques – UQAM! C’est la meilleure façon de rester à l’affût de l’actualité dans le domaine des relations publiques et des communications et surtout, de savoir quand un nouvel article est publié sur le blogue!
Bonne mi-session!